Les plantes tinctoriales

 

Les substances colorantes sont extrêmement répandues dans la nature. Jusqu’à l’invention des premiers colorants synthétiques, à la fin du XIXe siècle, toutes les couleurs étaient naturelles. Certains colorants ont fait l’objet d’un commerce intense et ont permis la richesse économique des régions qui les produisaient : exemple pour la culture de la guède (pastel des teinturiers, le bleu d’Amiens).

       

4 plantes pour une gamme de couleurs complète donnent une classification des teintures :

 

  • « grand teint » c’est-à-dire solides, qui résistent correctement au lavage et à la lumière. Parmi les teintures « grand teint » citons la garance pour le rouge, le pastel pour le bleu (ceci depuis le néolithique), la gaude pour le jaune (dès le début du XIIIe siècle), le brou de noix pour le brun.
  • De nombreuses plantes « petit teint » permettent aussi de teindre. Au Moyen Âge, les pauvres les utilisaient laissant les plantes grand teint aux riches car la recette était plus complexe.

 

La teinture

 

Elle se fait en 3 étapes principales :

 

le mordançage des fibres,

la préparation du bain de teinture,

la teinture.

 

En règle générale la teinture se fait à chaud, sauf pour les « colorants de cuve », elle nécessite un mordançage préalable des fibres, bien que cela ne soit pas  forcement nécessaire pour certaines plantes, comme les plantes à tanin. Les fibres doivent être lavées après avoir été teintes, les mordants sont des molécules qui permettent de lier le colorant sur le textile. Le sel d’alun est le mordant le plus utilisé pour les teintures à base de pigments végétaux. Il sert de pont chimique pour fixer les teintures végétales et naturelles sur la fibre.

 

Nous avons utilisé la garance, les pelures d’oignons, des écorces de poirier et de la verge d’or pour notre stage de 2012. Avec les restants des bains nous avons fait des encres, il faut ajouter de l’huile essentielle de thym pour que l’encre se conserve. Les recettes sont multiples suivant les plantes.

 

Bibliographie :

Plantes tinctoriales , Danielle Lefebvre, CPIE des Pays de l’Aisne

 Teindre avec des plantes, Élisabeth Dumont éd Ulmer.

Guide des teintures naturelles, Marie Marquet  éd Belin

Couleurs végétales, Michel Garcia  éd Edisud

Liens Forum Tricofolk:  http://forum.tricofolk.info/forum/

Le pastel pousse bien

 

 

 

 

 

 

Préparation des végétaux. Ici, Verge d'or

 

 

 

Teinture à la pelure d'oignons et à la garance

 

 

 

Teinture au bleu d'Amiens

 

 

Ce stage permettra aux participants de découvrir la teinture au pastel et la création de motifs par réserve : ligature, couture, pliage, dégradés. Les participants réaliseront un nuancier sur fibre cellulosique ou protéinique en bleu  et un carnet d’échantillons d’impressions textiles. Ils réaliseront une pièce personnelle selon leur envie avec les techniques abordées pendant le stage.

 

 

 

 

 

PROGRAMME

 

 

 

1er jour matin : Théorie pendant 1h30 :

  • Principe de la cuve d’indigo organique
  • montage de cuve.

 

 

 

 

1er jour après-midi :Pratique :

  • Entretien de la cuve
  • Réalisation d’un nuancier sur fibre cellulosique.
  • Découverte des shiboris.
  • Réalisation de tests.

 

 

 

2ème jour : pratique toute la journée :

 

  • Réalisation de tests.
  • Réalisation d’une pièce personnelle avec les
  • différentes techniques vues pendant le stage

Conclusion

 


 

Le matin a été consacré à la théorie puis au montage des cuves.

Tout est prêt maintenant pour passer à la phase "teinture".

 

Le temps était propice aux activités de plein air.

 

Voici les échantillons. Sur laine ou coton.

Des pinces, tampons de bois de masquage, pinces à linge, élastiques, ficelles permettront de créer de jolies impressions.

Sur chemisier

 

Sur tissus fins

 

Sur drap

 

Toutes les idées sont bonnes à prendre.

 

Sur Tshirts

L'ensemble de nos réalisations.



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